Nous sommes heureux d’annoncer la première exposition personnelle de Nina Childress à la galerie.

Art : Concept a le plaisir de présenter Lazy Self Embrace, la première exposition personnelle d’Aks Misyuta à Paris.

Ses personnages expressifs, frappés d’une lumière vive qui contraste avec le fond noir de la toile, sont immédiatement reconnaissables. À la fois robustes et vulnérables, ils semblent par leurs attitudes lascives revendiquer silencieusement un droit à l’oisiveté. A ces peintures répondent des sculptures en bronze de taille réduite, dont les corps déformés par leurs tumultes intérieurs tournent en dérision toute monumentalité, jusqu’à la limite de l’abstraction.

Aks Misyuta est née en 1984 à Briansk (Russie).
Elle vit et travaille à Istanbul (Turquie) depuis 2018.
Elle est actuellement représentée par la galerie Sébastien Bertrand à Genève (Suisse).

Nous avons le plaisir d’annoncer la seconde exposition personnelle de Giuseppe Gabellone à la galerie.

Nous avons le plaisir de présenter la première exposition de l’artiste anglais à la galerie.
Il y présente huit nouvelles œuvres, entre peintures et bas-reliefs, qui témoignent de sa fascination pour la représentation, en même temps qu’elle la dépasse.

Anthony Green est né en 1973 à Welwyn Garden City/UK. Il vit et travaille dans le Kent/UK.

Nous avons le plaisir d’annoncer la cinquième exposition de l’artiste suisse chez Art : Concept, avec de nouvelles œuvres encore jamais montrées en galerie.

Vernissage 15 octobre 2022 à partir de 11h.

Art : Concept a le plaisir d’annoncer la seconde exposition personnelle de Pierre Bellot.
Un an après sa première exposition dans le showroom, cette nouvelle exposition marque de début de la collaboration de la galerie avec l’artiste.

Vernissage 3 septembre 2022 à partir de 11h.

Exposition 3 septembre – 8 octobre 2022.

Art : Concept a le plaisir de présenter une série de peintures récentes de Tommy Malekoff.

Tommy Malekoff est un artiste américain né en 1992 à Boston, aux Etats-Unis. Il vit et travaille à New York. Son travail vidéo et photographique aborde les sujets des mondes insulaires et des phénomènes de déplacement dans le paysage américain.

Son travail a notamment été exposé à New Canons et Jeffrey Stark à New York/US), la galerie Morán Morán à Los Angeles/US, à 44 Michigan Avenue à Detroit/US et à la galleria ZERO à Milan/IT.

Art : Concept a le plaisir de présenter la cinquième exposition personnelle de Whitney Bedford à la galerie.

La dernière série de l’artiste réunit ce qu’elle appelle des Vedute, un ensemble de peintures de paysages inspirés de tableaux de maîtres de la fin du dix-neuvième siècle et du début du vingtième siècle – de Degas à Sérusier, Klimt ou Van Gogh. Comme pour ses peintures de naufrages, d’icebergs ou de forêts tropicales, l’artiste californienne se réapproprie cet héritage historique et s’en sert de références pour ses paysages autobiographiques, allégories contemporaines d’expériences sociales et environnementales.

Présentation de l’exposition

Art : Concept à le plaisir de présenter Try doing anything without it, la première exposition personnelle de Kate Newby à la galerie.

« Kate Newby (née à Aotearoa Nouvelle-Zélande, en 1979, vit et travaille au Texas) parle souvent de son travail sous l’angle du « care ». Son travail cherche à restaurer et renouer des liens de parenté entre les objets les plus banals et les phénomènes matériels, trop souvent négligés, qui les sous-tendent. En utilisant des méthodes capables d’interaction avec l’œuvre dans le temps même de son processus de production, l’artiste cultive autant l’attention aux possibilités d’un matériau au cours de son cycle de vie, qu’aux aléas de sa fabrication. »

« Pour Try doing anything without it, l’artiste a ainsi créé, en France, plusieurs œuvres s’adaptant à l’architecture même de la galerie […]. Ce qui réunit ces œuvres, c’est le fait de laisser les matériaux évoluer. En s’attachant à tous les aspects minuscules du tissu social et matériel, Kate Newby nous invite à être attentifs aux différents rythmes et échelles, souvent négligés, qui nous entourent »

Extrait du communiqué de presse, par Jennifer Teets, Paris, avril, 2022

Art : Concept a le plaisir de vous annoncer l’exposition collective « Our Mirage », avec Pierre-Olivier Arnaud, Walead Beshty, Matias Faldbakken, Jacob Kassay, Melvin Moti, Gedi Sibony.

Le rassemblement de ces œuvres joue sur un effet d’uniformisation essentiellement basé sur des approches radicales de l’image. Gedi Sibony encadre le verso d’une image, laissant visible uniquement un carton blanc et quelques morceaux d’adhésifs. Newspaper Ad # 09 de Matias Faldbakken est la reproduction en négatif d’une annonce publiée dans un journal. Devenue quasiment monochromatique, le rendu final de cette annonce souligne davantage les marges (au sens littéral et métaphorique du terme) que l’espace central en principe dédié au contenu de l’annonce.


Les peintures d’argent de Jacob Kassay rappellent les anciennes techniques photographiques, autant qu’elles offrent une version sacrée ou gelée du monochrome. Aujourd’hui considéré comme une figure de style ou un objet générique de l’art moderne et contemporain, le monochrome est ici envisagé du point de vue de la subjectivité, notamment via le geste performatif de l’artiste associé à un procédé chimique aléatoire.


Les posters de Pierre-Olivier Arnaud, couvrant le sol de la galerie, forment une sorte de galaxie délavée, comme si la surface de ces images était voilée ou que la densité des gris et des ombres empêchait les motifs d’émerger à la surface. La grande composition abstraite de Walead Beshty vient s’inscrire en contrepoint de ces posters. Utilisant la lumière comme essence même de la photographie, l’artiste plie et expose directement le film argentique sous la lumière naturelle. Dans la présente exposition, ce photogramme couleur a été disposé horizontalement et non accroché au mur, telle une sculpture moderniste, voire un solennel gisant.


Dans la seconde salle, le film de Melvin Moti, The Black Room, révèle le pouvoir d’imagination, d’étrangeté et de fiction contenus dans ces images-mouvements. Un travelling décrit lentement les motifs ornementaux d’une fresque murale découverte dans une maison près de Pompéi, tandis qu’une voix off rejoue une interview de Robert Desnos parlant des séances d’hypnose auxquelles il s’adonnait avec d’autres artistes surréalistes. Moti crée un décalage entre ces images sans cadre, sorte d’images flottantes, et le commentaire de Robert Desnos. Le film demeure énigmatique, tout comme le sont les autres oeuvres – assemblages de matériaux bruts et ces gestes artistiques accidentels, aléatoires, voire désabusés – qui reposent en grande partie sur des narrations nécessaires à leur interprétation.


Le recours à des formes minimales abstraites ainsi qu’à d’ultimes expérimentations sur le monochrome suggèrent une potentielle dématérialisation ou une disparition sans cesse retardée de l’image. Le statut de chacune des pièces, entre image et objet, demeure indéfini. Châssis, cadres, et traces de contenus figuratifs demeurent, contrebalançant ainsi une certaine absence ou un vide laissé par l’absence de représentation.

Si la plupart des œuvres sont des enregistrements ou des fragments du réel, les divers processus de création ont transformé leur surface en une image abstraite, codée et parfois même invisible.