


























Né en 1968 à Londres, Andrew Lewis vit et travaille à Argenton-sur-Creuse.
L’artiste développe cette idée de l’interaction entre les personnages aussi bien humains que sculptés et leur environnement immédiat créant ainsi une dynamique de groupe. Ses œuvres montrent les innovations et l’ingéniosité que nous avons mises en place pour nous adapter et croître au sein de notre société, qui de fait s’est mise à fonctionner comme un organisme abolissant les privilèges, cassant les codes qu’elle avait aimé créer peu de temps auparavant. Andrew Lewis tente de réaliser une synthèse originale : transposer en peinture des personnages calmes et hiératiques interagissant avec le temps, qui, lui, passe, bouge, évolue. Ses personnages rappellent ceux de Robert Musil, ces hommes et ces femmes sans « qualités » évidentes, qui, débarrassés des scories de leur milieu et de leur époque deviennent réceptifs aux expérimentations et agissent comme une sorte de polyconscience transhistorique.
Son travail est présent dans les collections suivantes : Arts Council Collection, Londres ; Stedelijk Museum, Amsterdam ; FRAC Alsace, Sélestat ; FRAC Limousin, Limoges. Expositions : Vers une boîte éclairée / Crystal Palace Transmissions, Art:Concept, Paris (2017) ; Les filtres harmoniques, Art:Concept (2012) ; Archi-Peinture, Le Plateau/Frac Ile-de-France, Paris & Camden Arts Center, Londres (2006).
Il a récemment participé aux expositions collectives suivantes: Varia, Abbaye Saint-André, Centre d’Art Contemporain, Meymac/FR; Monument, FRAC Alsace, Sélestat/FR.
Born in 1968 in London, Andrew Lewis lives and works in Argenton-sur-Creuse. He develops the idea of interaction between characters both human or sculpted and their immediate environment, which tends to create a group dynamic. His works show all the innovation and ingenuity that we’ve had to use to develop within the bosom of society which in turn has begun to function like an organism abolishing its own privileges, thus breaking the codes that it had eagerly created not so long before. Andrew Lewis intends to make an original synthesis between the painterly transposition of calm and hieratic characters and time in its most fleeing, mobile and evolving aspects. His figures evoke Robert Musil’s ones. They are men and woman without evident “qualities” who, once freed of the sediments of their own milieu and epoch, become extremely sensitive to all experiments and act as a sort of trans-historic multiple conscience.
His work is present in the following institutions: Arts Council Collection, London; Stedelijk Museum, Amsterdam; FRAC Alsace, Sélestat; FRAC Limousin, Limoges. Exhibitions: Vers une boîte éclairée / Crystal Palace Transmissions, Art:Concept, Paris (2016); Les filtres harmoniques, Art:Concept (2012); Archi-Peinture, Le Plateau/Frac Ile-de-France, Paris & Camden Arts Center, London (2006).
He recently has been part of the following group shows: Abbaye Saint-André, Centre d’Art Contemporain, Meymac/FR; Monument, FRAC Alsace, Sélestat/FR.
Né en 1980 à Bordeaux, Alexandre Singh vit et travaille à Paris et à New York.
Récompensé en 2012 par le Prix Meurice pour l’art contemporain, il se distingue par un travail protéiforme qui évolue entre écriture, performance, collage, installation et sculpture. Ces différentes pratiques, loin d’être hermétiques, travaillent de concert pour mener vers une œuvre totale qui questionne la nature humaine, sa genèse, ses tares et ses multiples visages. Les références de l’artiste, tout aussi hétéroclites, donnent naissance à des personnages et récits hérités indistinctement de la culture populaire – l’univers publicitaire et télévisé –, du répertoire dramatique classique (Molière), comme de la comédie grecque antique (Aristophane). Cet assemblage d’images et de références évoque ses premiers travaux de collage, comme ses séries The Economist (2006) et Assembly Instructions (2008-2011) qui puisent autant leurs sources dans les Essais de Montaigne que dans les catalogues Ikea. En 2012, il signe sa première pièce de théâtre, The Humans, élaborée lors de sa résidence au Witte de With et présentée au Rotterdamse Schouwburg, à la Brooklyn Academy of Music de New York et au programme du festival d’Avignon en 2014.
Son travail est présent dans les institutions suivantes : le Centre national des arts plastiques (Paris), le FRAC des Pays de la Loire (Carquefou, France), le Solomon R. Guggenheim Museum ou encore The Museum of Modern Art à New York.
Plusieurs expositions personnelles lui ont été consacrées en Europe et aux États-Unis. En 2011 il présente son installation La Critique de l’école des objets au Palais de Tokyo (Paris) – montrée initialement au New Museum de New-York en 2010 – puis Assembly Instructions : The Pledge à la galerie Monitor (Rome) et chez Art : Concept (Paris), également montrée au Drawing Center (New-York) en 2013. Cette même année il propose The Humans chez Metro Pictures (New York), puis chez Sprüth Magers (Londres) en 2014. En 2019 il présente une exposition personnelle au Fine Arts Museums of San Francisco (Californie). Son travail a été également montré pendant la Whitney Biennial, la Bienniale de Lyon et Manifesta 8.
Born in 1980 in Bordeaux, Alexandre Singh lives and works in Paris and New York.
In 2012 he was awarded the Meurice prize for Contemporary Art. His work is characterized by a protean nature, evolving between writing, performance, collage, installation and sculpture. Far from creating hermetism, all these different practices work together to constitute a complete oeuvre that questions the human nature, its genesis, its defects as well as the multiplicity of its facets. The artist’s references are just as eclectic and vast; giving birth to characters and stories indistinctively inherited from popular culture – the advertising and television world – and the classical dramatic repertoire (Molière), as well as ancient Greek comedy (Aristophanes). This assemblage of images and references evokes his early collage series The Economist (2006) and Assembly Instructions (2008-2011), series that drew their sources as much from Montaigne’s Essais as from Ikea catalogs. In 2012 he directed his first play, The Humans, developed during his residency at the Witte de With and presented at the Rotterdamse Schouwburg, as well as at the Brooklyn Academy of Music in New York and at the 2014 Avignon Festival.
His work can be found in the collections of several institutions such as the National Centre for the Visual Arts Paris, the FRAC Pays de la Loire (Carquefou, France), the Solomon R. Guggenheim Museum and New York’s Museum of Modern Art.
Recently, several solo exhibitions have been dedicated to his work both in Europe and in the United States; in 2011 he presented his The School of Objects Criticized at the Palais de Tokyo (Paris) – (originally shown at the New Museum in New York in 2010 ) – and Assembly Instructions: The Pledge at Monitor Gallery (Rome) and Art : Concept (Paris), (also shown at the Drawing Center (New York) in 2013). That same year he presented The Humans at Metro Pictures (New York) then at Sprüth Magers, London, in 2014. In 2019 he presented a monographic exhibition at the Fine Arts Museums of San Francisco (California).
Jeremy Deller est né en 1966. Il vit et travaille à Londres.
Une grande partie du travail de Deller est collaborative; elle a un fort aspect politique, en terme des sujets traités, mais aussi en ce qu’elle contribue à la dévaluation de l’ego artistique par l’implication d’autres personnes dans le processus créatif. Le travail de Jeremy Deller est à expérimenter par tous et pour tous, il nous invite à créer une œuvre participative dans laquelle chacun à un rôle à jouer. Ses œuvres, trans-historiques et partisanes de la libre expression comme vecteur de valeurs et de sens, initient un dialogue entre les cultures, les gens, le passé, le présent et ce que pourrait être le futur. Dans une société qui prétend ouvrir l’accès à la culture et n’a de cesse de prodiguer un modèle à suivre dictant ce qui est culturellement et intellectuellement acceptable ou non, Jeremy Deller se joue de ces stéréotypes sociétaux qu’il balaye en s’intéressant aux sous-cultures, au folklore, aux personnes.
Son travail est présent dans les collections publiques telles que le Centre Pompidou, Paris; Centre national d’arts plastiques, Paris; FRAC Nord-Pas-De-Calais; FRAC Pays de la Loire; FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, Musée des Arts Contemporains, Grand-Hornu, Tate Modern, Londres, Victoria & Albert Museum, Londres. Il a reçu le Turner Prize en 2004.
De nombreuses expositions personnelles lui ont été consacrées dont : Warning Graphic Content, MAMCO, Genève/CH (2022) ; Wir haben die Schnauze voll, Bonner Kunstverein, Bonn/DE (2020) ; Everybody In The Place, The Modern Institute, Glasgow/UK (2019) ; English Magic, British Pavilion, 55th Venice Biennale/IT (2013); Sacrilege, Esplanade des Invalides, Projet Hors les Murs, FIAC/FR (2012); Joy In People, Hayward Gallery, London/UK (2012); D’une révolution à l’autre, Carte Blanche à Jeremy Deller, Palais de Tokyo, Paris (2008). En 2023, une rétrospective présentera son travail simultanément au FRAC Bretagne, à la Criée Centre d’Art contemporain et au Musée des Beaux-Arts de Rennes.
Jeremy Deller was born in 1966. He lives and works in London.
Much of Deller’s work is collaborative; it has a strong political aspect, in the subjects dealt with and also the devaluation of artistic ego through the involvement of other people in the creative process. The great strength of Jeremy Deller’s artworks is that they directly raise the question of the sacredness and untouchability of spaces, social codes and emblems of power and even more so of political, economic and religious powers. Whether it’s stepping on Stonehenge’s sacred ground, jumping on it or highlighting popular culture, evoking music fans or the British, it’s all about mass creative power. Rather than fearing or suffering the powers in place, it results in a confrontation between history, culture and heritage. The work of Jeremy Deller is to be experienced by all and for all, he invites us to create a participatory work where everyone has a role to play. His artworks, trans-historical and partisan of free expression as a vector of values and meaning, initiate a dialogue between cultures, people, the past, the present and what could be the future. In a society that claims to open up access to culture and continues to provide a model to follow on what is culturally and intellectually acceptable from what is not, Deller gets away and plays with these societal stereotypes by focusing on subcultures, folklore, people.
He won the Turner Prize in 2004, and in 2010 was awarded the Albert Medal of the Royal Society for the encouragement of Arts, Manufactures & Commerce (RSA). His work is present, among others, in the following institutions: FNAC, Paris; FRAC Nord-Pas-De-Calais; FRAC Pays de la Loire; FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, Musée des Arts Contemporains, Grand-Hornu; Tate Modern, London; Victoria & Albert Museum, London.
Recent exhibitions include : Warning Graphic Content, MAMCO, Genève/CH (2022) ; Wir haben die Schnauze voll, Bonner Kunstverein, Bonn/DE (2020); Everybody In The Place, The Modern Institute, Glasgow/UK (2019); English Magic, British Pavilion, 55th Venice Biennale/IT (2013); Sacrilege, Esplanade des Invalides, Projet Hors les Murs, FIAC Paris/FR (2012); Joy In People, Hayward Gallery, London/UK (2012); D’une révolution à l’autre, Carte Blanche à Jeremy Deller, Palais de Tokyo, Paris/FR (2008). In 2023, a retrospective of his work is going to take place simultaneously at La Criée Centre d’Art Contemporain, at FRAC Bretagne and at the Musée des Beaux-Arts de Rennes.