Vue de l’exposition Souvenir nouveau au Grand Café – centre d’art contemporain, Saint-Nazaire, 2023. Photographie Marc Domage. Vue de l’exposition Souvenir nouveau au Grand Café – centre d’art contemporain, Saint-Nazaire, 2023. Photographie Marc Domage. Vue d’exposition / Installation view Ridiculously Yours! Art, Awkwardness and Enthusiasm
Photo: Mick Vincenz, 2022 © Kunst- und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland GmbHVue d’exposition / Installation view Ridiculously Yours! Art, Awkwardness and Enthusiasm
Photo: Mick Vincenz, 2022 © Kunst- und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland GmbHVue d’exposition / Installation view Ridiculously Yours! Art, Awkwardness and Enthusiasm
Photo: Mick Vincenz, 2022 © Kunst- und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland GmbHVue d’exposition / Installation view Hey Lamarr – The Strange Women, La Galerie, Noisy-le-Sec, 2022. Photos © Salim Santa Lucia Vue d’exposition / Installation view, Top Secret, Cinémathèque française, Paris, 2022.
Photographie Stéphane Dabrowski – La Cinémathèque françaiseVue de l’exposition / Installation view Expérience #16 Rêveries, curator Judicaël Lavrador Domaine Pommery, Reims/FR Jean-Luc Blanc, Miranda, 2012, Huile sur toile, 200 × 200 cm / Oil on canvas. Collection MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne. Vue de l’exposition de la collection « À mains nues », MAC VAL 2022-2023. Photo © Aurélien Mole The perfect cream, 2021, huile sur toile 100 × 100 cm Vue d’exposition, Children Powerles réserves, frac île-de-france © Martin Argyroglo Jeanne Angkor, 2020,
Huile sur toile,
150 x 120 cm. Photo : Romain DarnaudFireman, 2020 Huile sur toile, 200 x 200 x 5 cm. Photo : Romain Darnaud La narratrice, 2020, Huile sur toile,195 x 114 cm. Photo : Romain Darnaud La folie rouge, 2020, huile sur toile, 200 x 140 cm. Photo : Romain Darnaud. Collection privée Paris/FR Vue de l’exposition, Futur, ancien, fugitif, Palais de Tokyo, 2019-2020. Photo: Aurélien Mole Vue de l’exposition, Futur, ancien, fugitif, Palais de Tokyo, 2019-2020. Photo: Aurélien Mole Rosemary, 2019. huile sur toile, 200 x 200 cm. Collection privée (Paris). Photo: Aurélien Mole Nora Miralda, 2019. huile sur toile, 200 x 200 cm. Collection privée (Paris). Photo: Aurélien Mole It’s Never Too Late, 2020. Huile sur toile, diamètre : 80 cm. Photo : Romain Darnaud Tippi Miralda, 2019. huile sur toile, 200 x 200 cm. Collection privée (Paris). Photo: Aurélien Mole Bouvard et Pécuchet, 2019. Huile sur toile, 80 x 100 cm. Photo: Margot Montigny Vue de l’exposition, Les Femmes de trente ans, 2015, galerie Art : Concept. Photo: Dorine Potel Vue de l’exposition, The crime was almost perfect, Jean-Luc Blanc and Teresa Margolles, Witte de With, Rotterdam, 2014. Photo: Aad Hoogendoorn Long time ago while I was waiting Mum, 2013. crayon sur papier, 40 x 30 cm. Photo Edouard Fraipont After 70 days in Yellow Hell, 2013. crayon sur papier, 40 x 30 cm. Photo Edouard Fraipon Second Union of Parallelism Brothers, 2013. crayon sur papier, 40 x 30 cm. Photo Edouard Fraipont Never more all the Truth, 2013. crayon sur papier, 40 x 30 cm. Photo Edouard Fraipont Tell me more, 2013. crayon sur papier, 40 x 30 cm. Photo Edouard Fraipon Butcher Karma or Tudo Bom, 2013. crayon sur papier, 40 x 30 cm. Photo Edouard Fraipon Vue de l’exposition, Passage du pinceau, Jean-Luc Blanc and Clément Rodzielski, Goton, Paris. Photo: Gina Folly Le Rite (1), 2011, crayon sur papier, 30 x 42 cm. Photo: Dorine Potel Sans titre, 2001, huile sur papier, 30 x 42 cm. Photo: D. L’Honorey Untitled, 2000. crayon sur papier, 42 x 30 cm. Photo Marc Domage Sans titre, 2000, crayon et huile sur papier, 42 x 30 cm. Sans titre, 2000, crayon sur papier, 42 x 30 cm. Encadré Untitled, 1999. huile et crayon sur papier, polyptyque de 9 dessins, 42 x 30 cm chaque. Collection Frac Normandie, Rouen. Photo Marc Domage Scanner, 1998, crayon sur papier, 42 x 30 cm. Photo: Dorine Potel Untitled, 1997. crayon et huile sur papier, polyptyque de 8, 42 x 30 cm chaque. Collection privée Sans titre, 1997, crayon sur papier, 32 x 24 cm, 40 x 32 cm encadré. Photo: Fabrice Gousset Sans titre, 1997 crayon sur papier, 32 x 24 cm. Photo: Rebecca Fanuele Untitled, 1996. crayon sur papier, polyptyque de 13, chaque, 42 x 30 cm Sans titre, 1994, crayon sur papier, 42 x 30 cm. Sans titre (Marseille), 1994 crayon sur papier, polyptyque de 20 42 x 30 cm chaque. Photo : Romain Darnaud
Biographie
Jean-Luc Blanc est né en 1965 à Nice. Il vit et travaille à Paris.
La matrice du projet artistique de Jean-Luc Blanc s’articule selon un protocole immuable qui donne à ses œuvres un caractère ambigu. Tout comme ses dessins, les peintures qu’il réalise à partir de 2000 reposent sur une pratique de la réappropriation : dans un premier temps, l’artiste collecte un corpus d’images trouvées, issues de différentes sources visuelles (cinéma, revues, articles de presse, cartes postales, publicités ou dernièrement des peintures sur visage de Serge Diakonoff). Il en repeint ensuite les motifs sur une toile de grand format en les isolant.
Là où Picabia restait fidèle aux photographies dont il s’inspirait, J.-L. Blanc les recharge, les représente : « Ma passion me porte vers ces images déjà constituées que j’organise d’une manière très disparate pour leur trouver une autre respiration, une autre voix. » La part cinématographique de ses œuvres lui permet de créer son propre langage : tel un cinéaste, il recadre ses sujets, le plus souvent en plan rapproché. Ainsi, le portrait d’un jeune homme en pull à col roulé issu d’une publicité pour une banque des années 1970 est entièrement retravaillé afin de lui conférer une atmosphère tout autre que celle de l’image d’origine. En ajoutant des cernes au visage de cet homme, le peintre lui a octroyé une dimension vampirique, renvoyant entre autre à l’esthétique des films expressionnistes allemands. De la sorte, les toiles agissent sur le spectateur, tout comme J.-L. Blanc a besoin que les images agissent en lui. Ce sont avant tout des regards — on pourrait presque dire des regards-caméra — qui nous apostrophent et nous fixent. Si proche et pourtant si lointain…
L’œuvre de J.-L. Blanc souligne la tension entre une technique parfaitement maîtrisée et le caractère énigmatique que cette représentation renvoie au spectateur. N’y reconnaît-on pas d’ailleurs des images déjà vues, mais que l’on n’arrive cependant pas clairement à identifier ? L’apparente simplicité des saynètes, l’ordinaire des personnes portraiturées ne permettent pas, d’emblée, de capter la longue maturation qui les a vus naître. Un ailleurs, un univers indicible véhiculent une autre signification dont les traces se dévoilent parcimonieusement. Ces éléments épars d’une fiction se construisant au fur et à mesure composent un ensemble au charisme troublant relevant d’une étrange banalité. Il y aurait ainsi chez J.-L. Blanc un « secret à révéler derrière chaque image ». Et c’est au spectateur de se laisser prendre aux jeux du langage et de l’esprit.
En 2019, l’artiste a présenté un ensemble de plusieurs grandes peintures et dessins dans l’exposition «Futur, Ancien, Fugitif» au Palais de Tokyo, Paris. En 2018, il a présenté son travail lors de l’exposition intitulée « Divided We Stand » pour la Busan Biennale en Corée du Sud et en 2009 le CAPC de Bordeaux lui donne carte blanche pour son Opéra Rock. En 2004, son travail a été montré au MAMCO à Genève. Récemment, il a participé aux expositions DUST : The Plates of the Present, Centre Pompidou, Paris (2020) ; Milléniales. Peintures 2000 – 2020, FRAC Nouvelle-Aquitaine MÉCA, Bordeaux (2020) ; Michael On The Wall, Grand Palais, Paris (2018) ; The Crime was Almost Perfect, Witte de With, Rotterdam (2014) ; L’Heure des Sorcières, Le Quartier, Quimper ; Pléiades, Les Abattoirs, Toulouse (2013) ; L’Arbre de Vie, Le Collège des Bernardins, Paris (2013) ; et Sociétés Secrètes, CAPC, Bordeaux (2011).
Son travail est présent dans les collections publiques suivantes : Musée d’Art Moderne de Paris; MAC VAL – Musée d’Art Contemporain du Val-de-Marne ; MAMCO, Genève ; Fonds National d’Art Contemporain, Paris ; FRAC Artothèque Nouvelle-Aquitaine, Limoges ; FRAC Rhône-Alpes, Villeurbanne ; FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, Marseille ; FRAC Haute Normandie, Sotteville-lès-Rouen ; FRAC des Pays de la Loire, Carquefou ; Domaine départemental de Chamarande.