L’exposition revient sur la pensée de Clement Greenberg (1909-1994) qui a dominé la réflexion sur l’abstraction pendant des décennies. Loin de ce constat, l’exposition tente de montrer le rapport que l’abstraction entretient aujourd’hui avec le récit, l’histoire et le regard sur le monde. Qu’elles soient politiques, cosmogoniques, écologiques ou féministes, ces œuvres proclament, chacune à leur manière, la dimension transitive et résolument contextuelle de l’abstraction – qui est précisément ce que le modernisme greenbergien avait tenté de refouler.
Curation Marjolaine Lévy
Fondation Pernod Ricard
1 cours Paul Ricard
75008 Paris