Le travail d’Ulla von Brandenburg, marqué par une pratique multimédia, se déploie dans de grandes installations in situ mêlant films, dessins, objets, textiles, danse, performance et chant. Inspirée par les formes et méthodes du théâtre, l’artiste brouille les frontières entre réalité et illusion, intérieur et extérieur. Ses œuvres, nourries de références à l’histoire de l’art, à la littérature, au cirque, à l’anthropologie et au spiritisme, explorent les rapports entre l’individu et le collectif, ainsi que le rôle des rituels et des jeux de rôle.

L’exposition au Wilhelm-Hack-Museum offre un panorama des cinq dernières années de création et présente également une nouvelle œuvre conçue spécialement pour l’occasion, autour des traditions de l’abstraction géométrique. Transformant l’espace par la couleur et le textile, Ulla von Brandenburg invite le visiteur à une expérience immersive et sensorielle.

Née en 1974 à Karlsruhe, l’artiste vit et travaille près de Paris et à Karlsruhe. Elle est professeure de peinture et d’arts graphiques à l’Académie des beaux-arts de Karlsruhe depuis 2016.

Commissaire : Dr Astrid Ihle

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Tania Pérez Córdova, performance de lecture à Favignana, Italie

Summer News / Noticias de Verano est un livre bilingue de Tania Pérez Córdova comprenant trois textes soigneusement édités qui créent un récit unique et envoûtant avec le pouvoir de transcender toute linéarité chronologique et spécificité. Pérez Córdova organise une lecture collective de ce livre dans le cadre des célébrations de clôture de Viaje a la luna.

Summer News / Noticias de Verano est un projet qui a commencé en 2019 lors de la résidence de Tania Pérez Córdova sur l’île de Favignana en Sicile, Italie. Il est né comme une réponse au sentiment généralisé de paralysie face aux événements mondiaux, et d’un focus méditatif plus personnel sur le passage du temps. Pendant le mois où Pérez Córdova était sur l’île, elle a compilé et transcrit toutes les nouvelles qu’elle trouvait dans les médias locaux et internationaux, en les dépouillant de toute spécificité. De cette manière, les événements ont été transformés en une collection de micro-histoires—tragiques, terrifiantes et comiques—qui ont encadré le passage du temps normalement destiné à la production artistique. Le texte a également fonctionné comme une réflexion sur la capacité d’intervention face à l’horreur et aux injustices dont nous sommes témoins en tant que lecteurs, qui contrastent avec la vie quotidienne. De même, Federico García Lorca (le focus de l’exposition en cours) comprenait le pouvoir du langage.

En 2022/2023, dans le cadre de l’exposition solo de l’artiste Generalización au Museo Tamayo à Mexico, Pérez Córdova a décidé de collecter à nouveau les nouvelles encadrées par la durée de l’exposition, comme une façon de reconnaître les événements du monde se déroulant à l’extérieur des murs protégés d’une exposition d’art contemporain. Et une fois de plus, pour la seconde itération de Generalización au Sculpture Center à New York, l’artiste a commencé une nouvelle période de collecte et de transcription qui a culminé en une nouvelle section du texte.

Summer News / Noticias de Verano est co-publié par Juan de la Cosa (John of the Thing) et le Wattis Institute.

No Center s’inscrit dans le programme anniversaire des 30 ans du CAN et propose de s’intéresser à la notion de «centre» présente dans l’appellation centre d’art. En remettant, en question la légitimité de ce terme, l’équipe du CAN et les artistes tentent une autocritique institutionnelle et invitent à des réflexions autour de l’accessibilité et de la professionnalisation de l’art, des critères de sélection des artistes ou encore de l’exposition comme espace de convivialité.

Cette exposition est soutenue par: Ville de Neuchâtel, République et Canton de Neuchâtel, Loterie Romande, Fondation Philanthropique Famille Sandoz, Fondation Ernst & Olga Gubler-Hablützel, Fondation culturelle de la Banque Cantonale Neuchâteloise, Fondation Casino de Neuchâtel, Département de la culture du Canton de Bâle-Ville, Österreichisches Kulturforum Bern et Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture.

Avec : Pierre-Olivier Arnaud & Nick Oberthaler, Julien Berberat, Caroline Bourrit & Emilie Guenat, Giulia Essyad, Evasure, General Æsthetics, Lola Gonzàlez, François Jaques, La Bibliothèque des Ready-Mades, Noemi Pfister, Mathias C Pfund & Sarah Wéry, Colin Raynal, Matthias Sohr, Stirnimann-Stojanovic

Vernissage, vendredi 03.10.25, 18h
Davide-Christelle Sanvee, Salle noire, performance
Sami Galbi, concert
BByoda & Nelly Hello, after party

CAN Centre d’art Neuchâtel,
Rue des Moulins 37, CH–2000 Neuchâtel
me–di 11–18h, entrée libre

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Pour son exposition À travers l’évolution, nous voyageons, Andrew Lewis investit le mur courbe de l’artothèque. Vingt-trois œuvres, essentiellement de grand format, peintures à l’huile et dessins au fusain, qui se lisent comme un travelling spatio-temporel.

Le fil conducteur de l’exposition, comme souvent dans le travail d’Andrew Lewis, est l’évolution, abordée à différentes échelles : celle d’une époque, d’une vie ou d’une partie de l’existence. L’évolution, au sens historique, lui permet d’analyser les modifications du statut social des individus.

Andrew Lewis réalise une synthèse originale : transposer en peinture et en dessin, des personnages calmes et hiératiques interagissant avec le temps, qui, lui, évolue.

Deux temporalités traversent ainsi les œuvres présentées, celle des découvertes scientifiques qui permettent à l’humanité de modifier son point de vue et celle, plus sensible, de l’évolution culturelle et sociale.
Les époques s’entrechoquent, proposant des variations temporelles anachroniques. Les différentes évolutions techniques et l’avènement du progrès rencontrent les évolutions sociales. L’univers devient un
espace‑temps à la fois multiple et troublant.

© Andrew Lewis, All hail to the Zeus (Tous héler le Zeus), 2009, courtesy Andrew Lewis et Art : Concept, Paris ; photo Fabrice Gousset

Malgré leur caractère mystérieux, à mi-chemin entre réalité et science-fiction, les œuvres d’Andrew Lewis sont comme des machines à remonter le temps. Dans une narration visuelle énigmatique, ses œuvres évoquent des moments historiques de transition.


L’exposition a été réalisée en partenariat avec la galerie Art : Concept, Paris.

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Nina Childress, Sisters/Flowers, 2023. Huile sur tissu vinyl holographique / Oil on vinyl holographic fabric. 90 × 70 cm. © Nina Childress, adagp 2025. Courtesy the Artist ; Nathalie Karg Gallery, New York ; Art : Concept, Paris. Photo Romain Darnaud.

Au cours de ces 10 dernières années, la collection du musée Estrine s’est enrichie d’environ 350 œuvres de peinture, sculpture, céramique, gravure et dessin. Ce dynamisme est en grande partie le fait de la générosité des artistes, des familles d’artistes et des mécènes qui ont voulu accompagner le musée en lui confiant des œuvres.

Une part importante de ces acquisitions est consacrée aux artistes femmes trop souvent invisibilisées dans l’histoire de l’art, que le musée met depuis longtemps en avant comme avec la donation Lena Vandrey de Mina Noubadji-Huttenlocher et celle d’Alexandre Galperine pour les œuvres de Christine Boumeester et Evelyne Cail, auxquelles viennent s’ajouter des artistes contemporaines comme Mireille Blanc et Nina Childress.

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Tania Pérez Córdova (1979), A fence into a fence 7, 2018-2022
Aluminium, plumes, argile, matériaux divers. 75 x 48 x 15cm. Colección Jumex, Mexico

À travers de simples transformations matérielles, Tania Pérez Córdova crée des œuvres qui parlent de leur propre histoire et mémoire. A fence into a fence 7 fait partie d’une série d’œuvres où l’artiste prend un objet métallique usagé, le fait fondre, et le re-coule dans sa propre forme, préservant sa silhouette tout en altérant son essence. Par cet acte de défaire et de refaire, l’objet perd sa fonction originelle et devient une forme fragile à contempler, évoquant discrètement l’impermanence et la valeur changeante que nous attribuons aux choses familières.

Cette exposition de la Colección Jumex comprend des acquisitions récentes et des œuvres qui n’ont jamais été présentées auparavant au Museo Jumex. Des pièces des années 1970 à aujourd’hui sont rassemblées autour des conceptions du temps, incluant les systèmes scientifiques et de croyance, les durées de vie et les événements momentanés, la croissance et la décomposition. Le sens du toucher est un des fils conducteurs communs aux œuvres, suggérant que notre perception du temps est ressentie plutôt qu’observée.

Artistes : Marcela Astorga, Ana Bidart, Walead Beshty, Heidi Bucher, Peter Buggenhout, Miriam Cahn, Lara Favaretto, Hans-Peter Feldmann, Dan Graham, Phillip Lai, Abigail Lane, Juan Carlos León, Rafael Lozano-Hemmer, Teresa Margolles, Yeni Mao, Gordon Matta-Clark, Rivane Neuenschwander, Paolo Nimer Pjota, Berenice Olmedo, Frida Orupabo, Tania Pérez Córdova, Landon Ross, Bárbara Sánchez-Kane, Gabriel Rico, Gary Simmons, Álvaro Urbano.

Exposition organisée par le Museo Jumex. Commissariat de Kit Hammonds, commissaire en chef et Natalia Vargas, assistante curatoriale.

CAT PEOPLE. DES ARTISTES ET DES CHATS
Adel Abdessemed, M’barka Amor, Amber Andrews, Sophia Balagamwala, Sarah Nefissa Belhadjali, Pierre Bellot, Marcel Broodthaers, Nina Childress, Ann Craven, Oli Epp, Gerrit Frohne-Brinkmann, Claire Guetta, Charles Hascoët, Andy Holden, Armand Jalut, Laurent Le Deunff, Louise Luc Kheloui, Rayane Mcirdi, Damir Očko, Alain Séchas, Mayura Torii, Yves Trémorin, Sarah Tritz

Volontairement ironique, cette exposition se veut un reflet a priori séducteur de notre monde en présentant le travail d’artistes inspiré·es par la figure féline. « Cat People » – dont le titre fait référence au film de Jacques Tourneur réalisé en 1942 – tente d’illustrer cette relation décrite par Jacques Derrida dans ce que l’animal révèle de l’humain. Comment nous projetons-nous, comment abordons-nous l’autre à travers la figure domestique du chat ? Le chat nous rassure, d’où la recrudescence de vidéos de petits chats mignons sur les réseaux sociaux, mais le chat peut également nous inquiéter et renvoyer symboliquement aux maux qui traversent nos sociétés occidentales en crise.
L’exposition « Cat People. Des artistes et des chats » aborde ce lien complexe qui nous lie aux chats à travers différentes entrées thématiques comme l’anthropomorphisme, le chat errant, l’ergonomie animale, le kitsch…
Commissaire : Marc Bembekoff

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Du 8 juillet au 31 août 2025, le Grimaldi Forum Monaco et le Centre Pompidou présenteront « Couleurs ! », une exposition consacrée à une histoire moderne de la couleur à travers les plus grands chefs-d’oeuvre du XXe siècle.

Du 8 juillet au 31 août 2025, le Grimaldi Forum Monaco présente « Couleurs ! », une exposition consacrée à une histoire moderne de la couleur à travers de grands chefs-d’oeuvre du XXe siècle, issus de la collection du Centre Pompidou.

Placée sous le commissariat de Didier Ottinger, directeur adjoint du Musée national d’art moderne, plus d’une centaine d’oeuvres y seront exposées, dont des toiles d’une trentaine d’artistes majeurs, de Sonia Delaunay à Jean-Michel Basquiat, en passant par Pablo Picasso, Amedeo Modigliani, Henri Matisse, Vassily Kandinsky… 

Un véritable voyage sensoriel et visuel invitera les visiteurs à repenser la perception de la couleur dans l’art moderne. Au coeur de l’exposition, sept espaces monochromatiques seront enrichis des créations sonores du compositeur Roque Rivas, réalisées avec l’Ircam, et des ambiances olfactives développées par le « nez » Alexis Dadier avec la maison Fragonard. Ces installations uniques permettront aux visiteurs de vivre la couleur non seulement visuellement, mais aussi à travers d’autres sens : l’ouïe et l’odorat. 

Dans le prolongement du parcours, des pièces de design iconiques signées Ron Arad, Jean Prouvé, Ettore Sottsass ou encore Philippe Starck intégreront des installations spécialement conçues par Marion Mailaender qui relieront oeuvres d’art et objets de design. En recréant des ambiances d’intérieurs, l’architecte et designer française donnera à voir l’art différemment, en l’immergeant dans la vie quotidienne. 

La scénographie de l’exposition est signée par William Chatelain, responsable études et design d’espaces au Grimaldi Forum Monaco.

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Cette exposition regroupe les oeuvres d’une quarantaine d’artistes qui semblent avant tout expérimenter de nouvelles combinaisons, avec parfois des touches d’humour ou d’absurde. Ces créations, par leur aspect inattendu, invitent à remettre en question nos certitudes et à explorer de nouvelles limites, tant pour l’artiste que pour celles et ceux qui les découvrent. Peintures, sculptures, vidéos d’une quarantaine d’artistes sont présentées.

Avec les oeuvres de Pierre Ardouvin, Chiara Bonato, John Casey, Katsumata Chieko, Nicolas Darrot, Michel Duport, Léo Fourdrinier, Gaillard & Claude, Dave Hardy, Thibault Hazelzet, Lothar Hempel, Hippolyte Hentgen, Anabelle Hulaut, Jacques Julien, Rachel de Joode, Fee Kleiss, Ted Larsen, Farida Le Suavé, Andrew Lewis, Bence Magyarlaki, Jonathan Monaghan, Hélène Mougin, Amir Nave, Leo Orta, Loïc Pantaly, Olivier Passieux, Iseult Perrault, Chloé Poizat, Julien Prévieux, Bernard Quesniaux, Studio KRJST, Laurent Tixador, Marnie Weber, Erik van der Weijde, Letha Wilson, David Wolle

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Art en lieux est un programme développé depuis 2004 avec la commune de Royère de Vassivière. Il place la rencontre des habitants avec les collections du Frac-Artothèque Nouvelle-Aquitaine au cœur du projet.
Cette année le Frac-Artothèque à sélectionner des œuvres en lien étroit avec les habitants qui ouvrent leurs portes à l’art d’aujourd’hui. La pharmacienne, la coiffeuse, la bouchère, le garagiste, le médecin, les agents de la Mairie, les journalistes de la Radio de Vassivière etc., tous accueillent des œuvres pour les faire partager autant à la population locale qu’aux touristes de passage. Tout en s’appuyant sur la notion de prêt d’œuvres qui caractérise l’Artothèque, Art en lieux la prolonge et contribue au développement et à la valorisation des apprentissages des pratiques d’amateurs d’art contemporain à l’échelle d’un village. Véritables médiateurs relais, c’est dans ce rapport à la fois intime et ouvert à tous que les hôtes des œuvres partagent leur intérêt avec les visiteurs, mais également leurs clients, leurs patients, leurs auditeurs… Le projet Art en lieux affirme la volonté d’amener l’art au plus près de chacun d’entre nous.

Avec les œuvres de :

Julien AUDEBERT
Raphaël BOCCANFUSO
Jean-François BORY
Anne BRÉGEAUT
Henri CUECO
Alix DELMAS
Bertrand DEZOTEUX
Gabriele DI MATTEO
Laure-Anne ESTAQUE
Sylvie FAJFROWSKA
HIPPOLYTE HENTGEN
Anne-Marie FILAIRE
Tetsumi KUDO
Laurent LE DEUNFF
Matt MULLICAN
RAMON
Daniel SILVO
Anat SHALEV
Klaus STAECK
Boyd WEBB

des collections du Frac-Artothèque Nouvelle-Aquitaine

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