L’exposition « Body Body » de Nina Childress revient sur 40 années de création ininterrompue. Il s’agit de la 1ère rétrospective française pour cette artiste entièrement consacrée à la peinture.
Son titre renvoie à l’expression américaine « body of work », mais aussi à l’importance de la représentation du corps dans ses œuvres, ainsi qu’au phénomène de répétition ou de double.
De cette exposition d’une centaine de tableaux, sur les 1081 peintures (titre de son catalogue raisonné*) produites entre août 1980 et fin 2020, émergent plusieurs lignes de forces et sujets récurrents : la série et ses déclinaisons (boîtes Tupperware, bonbons, savons, jouets…), la question du portrait (icônes, statues, effigies, autoportraits…) ou à l’inverse une absence de corps (les Hair Pieces, les intérieurs, les sièges vides…). Partout, la norme et la subversion sont questionnées.
Installation view Ulla von Brandenburg, Eine Landschaft ohne Blau, wie ungefähr, Weserburg Museum für moderne Kunst. Photo Tobias Hübel. Courtesy de l’artiste, Art : Concept (Paris); Meyer Riegger (Berlin/Karlsruhe); Pilar Corrias Gallery (Londres) et Produzentengalerie Hamburg
The exhibition ‘A landscape without blue, what would you say’ (a quotation from Goethe’s panels on colour theory and their explanation) has been specially designed for the rooms of the Weserburg Museum of Modern Art. This is the first exhibition of the artist’s work on this scale in Germany and the first museum exhibition of her work in Northern Germany.
Produit par The Modern Institute pour l’exposition ‘Warning Graphic Content’
Jeremy Deller – Printed Matters
Matthew Higgs
La chose la plus importante à savoir sur l’artiste Jeremy Deller est peut-être qu’il n’a ni étudié ni suivi de formation pour devenir artiste. Ce fait est important, car il inscrit Jeremy Deller dans l’histoire des artistes dits “autodidactes” : un ensemble d’individus qui sont parvenus à faire de l’art, ou quelque chose qui ressemble à de l’art, par d’autres moyens, par d’autres voies. Fuyant les écoles d’art, Deller a étudié l’histoire de l’art, d’abord dans le cadre formel de l’Institut Courtauld de Londres, où il s’est spécialisé dans l’art baroque d’Europe du Sud, puis à l’Université du Sussex, où il a étudié avec David Mellor (l’entrée Wikipedia de Mellor identifie notamment Deller comme son ancien étudiant).
À Sussex, les intérêts de Deller se sont élargis pour englober une compréhension plus large et plus poreuse du rôle que l’art et l’artiste peuvent jouer dans la société. Informé et influencé par la pensée prémonitoire des pionniers de ce que l’on a appelé les Cultural Studies – Raymond Williams, Richard Hoggart, Stuart Hall, etc. – le travail de Deller, au cours des trois décennies suivantes, reflète et amplifie leur désir de comprendre la culture “dans toutes ses formes complexes”, tout en analysant simultanément “le contexte social et politique dans lequel la culture se manifeste”.
L’émergence de Deller en tant qu’artiste a été organique. Il a décrit sa rencontre avec Andy Warhol en 1986 à Londres comme un moment décisif : « Rencontrer Andy Warhol est la chose la plus importante qui me soit arrivée dans ma vie jusqu’à ce moment-là ». Les deux semaines qu’il a ensuite passées à New York dans la sphère de Warhol à la Factory « se sont avérées être l’éducation artistique que je n’avais jamais eue – l’équivalent d’un cours de base et de diplômes de BFA et de MFA en quinze jours ». Grâce à Warhol, Deller a compris « qu’un artiste peut faire ce qu’il veut. Il n’y a pas de limites ».
Dès le début, le sujet du travail de Deller a été une considération du passé récent : un examen de la façon dont nos histoires sociales, culturelles et politiques partagées informent et façonnent à la fois le présent et l’avenir – une approche qui est évidente dans les œuvres clés de Deller telles que : The History of The World et Acid Brass (toutes deux 1997) ; The Battle of Orgreave (2001) ; It Is What It Is (2009) ; et Everybody In The Place (2018), entre autres.
Nombre des premières œuvres de Deller prennent la forme de t-shirts, d’affiches, d’autocollants pour pare-chocs, de sacs de transport, de petites annonces, de cartes de visite, de panneaux de signalisation publique et d’autres formes d’imprimés : des supports quotidiens et banals qu’il continue d’utiliser à ce jour. Circulant librement et en dehors des circuits établis du monde de l’art, les premières interventions de Jeremy Deller s’adressaient plutôt à un public différent – les passants – et pouvaient, selon les termes du conservateur Ralph Rugoff, « être appréciées sans aucune connaissance spécialisée ».
Cet élan fondamentalement démocratique demeure une caractéristique déterminante du travail de Deller au cours des trente dernières années et est au cœur de son identité publique en tant qu’artiste : depuis qu’il a remporté le Turner Prize en 2004 – qu’il a dédié à « … tous ceux qui font du vélo, tous ceux qui s’occupent de la faune et de la flore, et le mouvement quaker… » – Deller est progressivement devenu lui-même une figure publique.
Dans l’œuvre de Deller, qui, au fil des ans, est devenue de plus en plus collaborative, il y a un sens palpable de la générosité : un désir d’encadrer des idées souvent complexes d’une manière qui soit à la fois lisible et accessible, mais qui ne soit jamais condescendante pour le public.
« Warning Graphic Content » est la première exposition qui réunit l’ensemble des affiches et des œuvres imprimées produites par Deller entre 1993 et 2021, une période de bouleversements sociaux, culturels, politiques, écologiques et technologiques souvent sans précédent. Bien que l’exposition se concentre sur ses œuvres imprimées, elle fait également la rétrospective de la pensée de Deller, une manifestation visuelle de l’évolution de ses multiples intérêts et engagements. Alliant le poétique au polémique, les affiches de Deller ont pris une dimension de plus en plus actuelle, voire politique, comme en témoignent ses récents slogans post-Brexit Thank God For Immigrants (Dieu merci pour les immigrants) (2020), Welcome To The Shitshow! (Bienvenue dans le merdier ! ) (2019), Tax Avoidance Kills (L’évasion fiscale tue) (2020) et le nouveau classique : Cronyism Is English For Corruption (Le copinage signifie corruption en anglais) (2021). Écrivant en 2012 à l’occasion de l’exposition de Deller à la Hayward Gallery de Londres, le conservateur Ralph Rugoff a décrit la position unique de Deller :
«… Deller s’est efforcé d’éclairer les liens qui nous unissent les uns aux autres – souvent en défiant nos manières de comprendre la société et notre place en son sein. En explorant les façons dont la culture est tissée à partir de réseaux d’activités qui traversent toutes les sphères et catégories sociales, son travail a fourni une alternative indispensable au statu quo de l’art contemporain, et un regain d’énergie nécessaire pour remettre en question et ré-imaginer notre manière de donner un sens au monde. » ¹
¹ Rugoff, R. ‘Middle Class Hero’, in Hall, Stuart ; Higgs, Matthew ; Rugoff, Ralph ; Young, Rob (ed.) ‘Jeremy Deller : Joy in People’, (Londres : Hayward Gallery Publishing, 2012), p. 20
Liste des posters disponibles individuellement
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Jeremy Deller, A Range Rover crushed and made into a bench, 2012. Sérigraphie sur papier, 9 éléments, taille max.: 15 × 71 cm (5 ⅞ × 28 inches). Edition of 10 plus IV AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Keith Moon Matters, 1995. Sérigraphie sur papier, 79 × 53 cm (31 ⅛ × 20 ⅞ inches). Edition of 7. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Together 4 Ever, 1995. Sérigraphie sur papier, 66 × 50 cm (26 × 19 ⅝ inches). Edition of 7. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, To Live is to dream, 1995. Sérigraphie sur papier, 79 × 53 cm (31 ⅛ × 20 ⅞ inches). Edition of 7. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Thank God for Immigrants, 2020. Sérigraphie sur papier, 59,4 × 42 cm (23 ⅜ × 16 ½ inches). Edition variable of 500. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Send Bat Echolocation sounds to Dub Reggae Producers, 2012. Sérigraphie sur papier, 66,7 × 48,2 cm (26 ¼ × 19 inches). Edition of 10 plus IV AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Quotations, 2005. Tirage xerox sur papier, polyptyque de 6, 84 × 59,5 cm (33 ⅛ × 23 ⅜ inches). Edition of 6 plus II AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Prince Harry Kills Me, 2013. Impression digitale sur papier nacré, 27,9 × 21,6 cm (11 × 8 ½ inches). Edition of 50 plus X AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Minutemen tracklisting, 2005. Impression typographique, 55 × 35 cm (21 ⅝ × 13 ¾ inches). Edition of 10 plus II AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Meek/Turing, 2012. Sérigraphie sur papier, 49,5 × 59,7 cm (19 ½ × 23 ½ inches). Edition of 10 plus IV AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Live at Leeds, 2005. Sérigraphie, triptyque, chaque: 36 × 56 cm (14 ⅛ × 22 inches). Edition of 10 plus II AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Keith Moon Matters, 1995. Sérigraphie sur papier, 79 × 53 cm (31 1/8 × 20 7/8 inches). Edition of 7. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, London & on & on, 2016. Sérigraphie sur papier, 76 × 51 cm (29 ⅞ × 20 ⅛ inches). Open edition. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, I♥Melancholy, 1993. Sérigraphie sur papier, 32 × 48 cm (12 ⅝ × 18 ⅞ inches). Edition of 6. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, I can see a bicycle, 2012. Sérigraphie sur papier, 52,7 × 53,3 cm (20 ¾ × 21 inches). Edition of 10 plus IV AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, I Blame The Industrial Revolution, 2012. Sérigraphie sur papier, 45,7 × 81,9 cm (18 × 32 ¼ inches). Edition of 10 plus IV AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Home Sweet Home, 2006. Impression typographique, 35,6 × 55,9 cm (14 × 22 inches). Edition of 100 plus XX AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Friendly Bombs, 2012. Sérigraphie sur papier, 54,6 × 70,5 cm (21 ½ × 27 ¾ inches). Edition of 10 plus IV AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Every Little Helps, 2013. Impression sur papier, 2 parties, chaque: 100 × 70 cm (39 ⅜ × 27 ½ inches). Edition of 50. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, English Magic circa 1990, 2014. Lithographie sur papier, 59 × 84 cm (23 ¼ × 33 ⅛ inches). Edition of 300 plus III AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, I♥Melancholy, 1993. Sérigraphie sur papier, 32 × 48 cm (12 ⅝ × 18 ⅞ inches). Edition of 6. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Brothers, 2005. Impression typographique, 55 × 35 cm (21 ⅝ × 13 ¾ inches). Edition of 100. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Brian Epstein Died For You, 1995. Poster, 42 × 30 cm (16 ½ × 11 ¾ inches). Edition of 12 plus II AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Bless This Acid House, 2005. Impression typographique, 35 × 55 cm (13 ¾ × 21 ⅝ inches). Edition of 10 plus II AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Attention all DJs, 2012. Sérigraphie sur papier, 42 × 52 cm (16 ½ × 20 ½ inches). Edition of 100 plus X AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, Animal Vegetable Pop Music, 2012. Sérigraphie sur papier, 54,6 × 69,8 cm (21 ½ × 27 ½ inches). Edition of 10 plus IV AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Jeremy Deller, A Time Before Shopping, 2012. Sérigraphie sur papier, 99 × 69,2 cm (39 × 27 ¼ inches). Edition of 10 plus IV AP. Courtesy of the artist, Art : Concept, Paris, The Modern Institute, Glasgow. Inquire
Ecouter l’entretien avec Jeremy Deller réalisé par Duuu Radio.
L’artiste présente l’exposition et le poster co-produit pour l’occasion par Art : Concept et *DUUU.
Kate Newby, I like the way I am, 2023. Bronze, corde artisanale / Bronze, Handmade rope. Dimensions variable. Courtesy the artist and Art : Concept, Paris. Photo by Jorge Davalos Palma
Kate Newby, Kate Newby, a year in the wild, 2022. Verre, jaune d’argent / Glass, jaune d’argent. 37 × 37 cm (14 ⅝ × 14 ⅝ inches). Courtesy the artist and Art : Concept, Paris. Photo Nicolas Brasseur
Vue d’exposition / Installation view Feel Noise, Kate Newby and MacKenzie Stevens, 2022, Testsite, TX/US
Vue d’exposition / Installation view Carbonate of Copper, 2022, Artpace, San Antonio, TX/US Curator Jennifer Teets
Vue d’exposition / Installation view Carbonate of Copper, 2022, Artpace, San Antonio, TX/US Curator Jennifer Teets
Vues de l’exposition / Installation view « Réclamer la terre », 14.04.22 – 04.09.22, Palais de Tokyo, Paris. Courtesy the artist & Art : Concept, Paris. Photo Aurélien Mole
Vues de l’exposition / Installation view « Réclamer la terre », 14.04.22 – 04.09.22, Palais de Tokyo, Paris. Courtesy the artist & Art : Concept, Paris. Photo Aurélien Mole
Vues de l’exposition / Installation view « Réclamer la terre », 14.04.22 – 04.09.22, Palais de Tokyo, Paris. Courtesy the artist & Art : Concept, Paris. Photo Aurélien Mole
Vues de l’exposition / Installation view « Réclamer la terre », 14.04.22 – 04.09.22, Palais de Tokyo, Paris. Courtesy the artist & Art : Concept, Paris. Photo Aurélien Mole
Vue de l’exposition / Installation view, Kate Newby: Try doing anything without it, 2022, Art : Concept, Paris
Kate Newby, 5 minutes to everywhere, 2022, Bronze, 19,5 x 54 x 0,4 cm
Kate Newby, amazing all times of year, 2022. Laiton blanc, argent, verre trouvé (Auckland), grès, glaçure (6 pièces). Dimensions variables. Courtesy of the artist and Art : Concept, Paris. Photo Nicolas Brasseur
Try doing anything without it, 2022. Briques, pièces de monnaie, verre trouvé (Paris, Texas) / Bricks, coins, found glass (Paris, Texas). 324 x 397 cm. Produit aux / Produced at Rairies Montrieux. Courtesy of the artist and Art : Concept, Paris. Photo Nicolas Brasseur
Vue de l’exposition / Installation view, Kate Newby: Try doing anything without it, 2022, Art : Concept, Paris
Vue de l’exposition / Installation view, Kate Newby: Try doing anything without it, 2022, Art : Concept, Paris
Thank you for taking us along (à gauche/left), Her expression (à droite/right), 2022. Briques, mortier / Bricks, mortar. 324 x 10 x 11 cm (127 1/2 x 3 7/8 x 4 3/8 in). Produit aux / Produced at Rairies-Montrieux. Courtesy of the artist and Art : Concept, Paris. Photo Nicolas Brasseur
Vue de l’exposition / Installation view, Kate Newby: Try doing anything without it, 2022, Art : Concept, Paris
Vue de l’exposition / Installation view, Kate Newby: Try doing anything without it, 2022, Art : Concept, Paris
Kate Newby, Walking with a lot of people, 2022.Porcelaine de Limoges, verre, ficelle de fouet, corde de laine, fil de fer, jute, ruban, fil, or, bronze. Dimensions variables Dimensions variables. Courtesy of the artist and Art : Concept, Paris. Photo Nicolas Brasseur
Kate Newby, Walking with a lot of people, 2022.Porcelaine de Limoges, verre, ficelle de fouet, corde de laine, fil de fer, jute, ruban, fil, or, bronze. Dimensions variables Dimensions variables. Courtesy of the artist and Art : Concept, Paris. Photo Nicolas Brasseur
Kate Newby, Walking with a lot of people, 2022.Porcelaine de Limoges, verre, ficelle de fouet, corde de laine, fil de fer, jute, ruban, fil, or, bronze. Dimensions variables Dimensions variables. Courtesy of the artist and Art : Concept, Paris. Photo Nicolas Brasseur
Generous and with light, 2019. Verre, corde de laine, câble / glass, wool rope, wire, dimensions variables Courtesy of the artist and Art : Concept, Paris. Photo Nicolas Brasseur
Generous and with light, 2019. Verre, corde de laine, câble / glass, wool rope, wire, dimensions variables Courtesy of the artist and Art : Concept, Paris. Photo Nicolas Brasseur
: Kate Newby. Grows and grows on you, 2021 Argile, bris de verres collectés, crayon dermographique, 3700 éléments. Vue d’exposition / Installation view Musée d’art contemporain de Haute-Vienne – Château de Rochechouart photo: Aurélien Mole
Kate Newby, ‘Sorry fingers keep going’, 2018. Laiton blanc, porcelaine, argent, laiton, grès et émail, 8 pièces.
Kate Newby, ‘Let me be the wind that pulls your hair’, 2017, Vue d’exposition (détail), Artpace, San Antonio, TX, USA
Kate Newby, ‘I can’t nail the days down’, 2018. Vue d’exposition (détail), Kunsthalle Wien, Vienne, Autriche
Kate Newby, ‘I can’t nail the days down’, 2018. Vue d’exposition (détail), Kunsthalle Wien, Vienne, Autriche
Kate Newby, ‘lit by lightning’, 2019. Verre, en deux parties, 9,4 x 18 x 29cm, 8,8 x 20 x 11,5cm.
Kate Newby, ‘Bring Everyone’, 2019. Verre, dimensions variables en fonction du site.
Kate Newby, ‘The more I listen to it the more I love it’, 2017. Verre, bouteilles de bière. Détail de l’exposition, Fondation d’art contemporain suédois, Stockholm, Suède.
Kate Newby, ‘Not this time, not for me’, 2017. Mortier, couleur béton, argent, laiton blanc, porcelaine, corde de coton, verre, grès. Détail de l’exposition, SculptureCenter, New York, NY, États-Unis.
Kate Newby, ‘Let me be the wind that pulls your hair’, 2017. Détail de l’exposition, Artpace, San Antonio, TX, États-Unis.
Kate Newby, ‘A rock in this pocket’, 2018. Briques, verre, céramique, métal Vue de l’exposition, 21e Biennale de Sydney, Sydney, Australie.
Biographie
Kate Newby est née à Auckland, Aotearoa (Nouvelle-Zélande) en 1979 et travaille aux États-Unis où elle réside. En 2015, elle a obtenu le doctorat conferé par l’École des beaux-arts Elam à l’université d’Auckland.
Travaillant avec une variété de supports dont l’installation, le textile, la céramique, la fonte et le verre, Kate Newby est une sculptrice qui s’attache à explorer la nature même de la sculpture et à en repousser les limites. Si la main occupe un rôle très important dans son travail, ce n’est pas seulement romantique ni même rétrograde, mais plutôt le dérivé esthétique d’une position qui embrasse sans honte l’expérience directe plutôt que l’expérience médiatisée.
Son travail a été montré à la 21e Biennale de Sydney en 2018, ainsi que dans différentes institutions et galeries à travers le monde : au Te Papa Tongarewa, Museum of New Zealand, à Wellington en Nouvelle-Zélande; au Palais de Tokyo à Paris (2022); au Musée de Rochechouart, (2021); à l’Institut d’Art contemporain de Villeurbane (2019); à Lumber room, Portland, OR (2019); à la Kunsthalle de Vienne (2018), à la Kunsthaus Hamburg, (2018); à Index, Contemporary Swedish Art Foundation (2017) et au SculptureCenter, NY (2017).
Kate a effectué des residences à : The Joan Mitchell Foundation (2019), The Chinati Foundation (2017), Artpace (2017), Fogo Island (2013), et the International Studio & Curatorial Program ISCP (2012).
Elle a gagné en 2012 le Walters Prize, le plus grand prix d’art contemporain néo-zélandais et le prix Ettore Fico (Turin, IT) en 2022.
Vue d’exposition / Installation view Tania Pérez Córdova. Generalization, Museo Tamayo, 2022. Photography by Gerardo Landa and Eduardo López (GLR Estudio). Courtesy of Museo Tamayo.
Vue d’exposition / Installation view Tania Pérez Córdova. Generalization, Museo Tamayo, 2022. Photography by Gerardo Landa and Eduardo López (GLR Estudio). Courtesy of Museo Tamayo.
Vue d’exposition / Installation view Tania Pérez Córdova. Generalization, Museo Tamayo, 2022. Photography by Gerardo Landa and Eduardo López (GLR Estudio). Courtesy of Museo Tamayo.
Vue d’exposition / Installation view Tania Pérez Córdova. Generalization, Museo Tamayo, 2022. Photography by Gerardo Landa and Eduardo López (GLR Estudio). Courtesy of Museo Tamayo.
Vue d’exposition / Installation view Tania Pérez Córdova. Generalization, Museo Tamayo, 2022. Photography by Gerardo Landa and Eduardo López (GLR Estudio). Courtesy of Museo Tamayo.
Vue d’exposition / Installation view Tania Pérez Córdova. Generalization, Museo Tamayo, 2022. Photography by Gerardo Landa and Eduardo López (GLR Estudio). Courtesy of Museo Tamayo.
Vue d’exposition / Installation view Tania Pérez Córdova. Generalization, Museo Tamayo, 2022. Photography by Gerardo Landa and Eduardo López (GLR Estudio). Courtesy of Museo Tamayo.
Vue d’exposition / Installation view Tania Pérez Córdova. Generalization, Museo Tamayo, 2022. Photography by Gerardo Landa and Eduardo López (GLR Estudio). Courtesy of Museo Tamayo.
Vue de l’exposition/Installation view, Tania Pérez Córdova, All our explanations, Art: Concept, 2022. Courtesy of the artist & Art : Concept, Paris. Photo by: Nicolas Brasseur
Vue de l’exposition/Installation view, Tania Pérez Córdova, All our explanations, Art: Concept, 2022. Courtesy of the artist & Art : Concept, Paris. Photo by: Nicolas Brasseur
Vue de l’exposition/Installation view, Tania Pérez Córdova, All our explanations, Art: Concept, 2022. Courtesy of the artist & Art : Concept, Paris. Photo by: Nicolas Brasseur
Vue de l’exposition/Installation view, Tania Pérez Córdova, All our explanations, Art: Concept, 2022. Courtesy of the artist & Art : Concept, Paris. Photo by: Nicolas Brasseur
Tania Pérez Córdova, Todas nuestras explicaciones, 2022, Béton coloré, glace en train de fondre, 26,5 x 38 x 9,5cm. Courtesy of the artist & Art : Concept, Paris. Photo Nicolas Brasseur
Tania Pérez Córdova, Small Tragedies 1 (There are dead bees on the ground, they are in extinction, I explain it to my son, whose clothes no longer fit, and have holes, other holes are made by pests, others can be handmade, it is triple filter, it is just dust, It’s blush, it’s trash, it is myopia, it is astigmatism; we didn’t need all those things we bought.), 2021, Verre stratifié : fenêtre de musée réutilisée, abeilles trouvées, lentilles de contact, fragments de vêtements, reçus imprimés, feuille, fard, poussière, miettes de pain, fragment de masque N95, sac plastique, plasticine, ruban adhésif, filtre UV. 150 × 80 cm (59 × 31 ½ inches)
Tania Pérez Córdova, We Belong /We Dissent (de la série Things in Pause), 2017, marbre, corde de guitare empruntée, 91 x 65 x 3 cm. Vue d’exposition Indus 2. Photo Fabrice Gousset
Tania Pérez Córdova, Substraction 1, 2018, Fer (cocotte hollandaise Le Creuset qui a été coulé, fondu et refondu dans son propre moule), 2 parties, pot 31 x 22 x 10 cm ; couvercle : 24,4 x 15 cm.
Tania Pérez Córdova, Sincere I Non-sincere, 2018, collier en facsimilé or, obsidienne, eau, 26 x 44 x 13 cm. Photo Fabrice Gousset
Tania Pérez Córdova, Paisaje, 2018, aluminium, matériaux divers (fragment de clôture coulé, fondu, et recast dans son propre moule), dimensions variables
Tania Pérez Córdova, Paisaje, 2018, aluminium, matériaux divers (fragment de clôture coulé, fondu, et recast dans son propre moule), détail
Tania Pérez Córdova, Panorama, 2020, bronzage artificiel par aérographe professionnel sur toile, 210 × 116 cm (82 7/10 × 45 7/10 in)
Tania Pérez Córdova, Voice, 2013, carte sim empruntée, porcelaine, 36,5 x 25,8 cm (14 3/8 x 10 3/16 in). Photo : Claire Dorn. Courtesy of the artist, José García and Galerie Perrotin
Tania Pérez Córdova, vue d’installation, Daylength of a room, vue sur, 3 figures en train de réfléchir ; deux debout, une assise, 2018, Kunsthalle Basel, 2018. Photo Philipp Hänger / Kunsthalle Basel.
Tania Pérez Córdova, vue d’installation, Daylength of a room, Kunsthalle Basel, 2018. Photo Philipp Hänger / Kunsthalle Basel
Tania Pérez Córdova, vue d’installation Daylength of a room, Kunsthalle Basel, 2018. Photo Philipp Hänger / Kunsthalle Basel
Tania Pérez Córdova, vue d’installation Daylength of a room, Kunsthalle Basel, 2018. Photo Philipp Hänger / Kunsthalle Basel
Vue d’installation de l’exposition de Tania Pérez Córdova, Short Sight Box à la galerie Tina Kim, 2020. Photo Hyunjung Rhee
Vue d’installation de l’exposition de Tania Pérez Córdova, Short Sight Box à la galerie Tina Kim, 2020. Photo Hyunjung Rhee
Tania Pérez Córdova, Short Sight Box – Hole E, 2020, Impression d’un trou creusé dans un champ, terre, racines de plantes, plâtre, grillage, peinture émaillée, perle des mers du Sud, perle artificielle, 80 × 66 × 26,7 cm (31 1/2 × 26 × 10 1/2 in).
Biographie
Tania Pérez Córdova (née en 1979) est une artiste mexicaine née à Mexico où elle vit et travaille. Après avoir étudié à l’école des beaux-arts de Mexico, elle a obtenu une licence en beaux-arts au Goldsmiths College de Londres.
L’œuvre de Tania Pérez Córdova se développe à travers une grande variété de médiums, à savoir la sculpture, les objets trouvés et l’installation, mais aussi la photographie et la performance grâce auxquels elle explore les relations contextuelles qui se tissent entre les objets du quotidien. Les éléments visuels qu’elle nous présente sont en effet à comprendre dans le contexte d’une narration plus large dont les titres donnent les clés – l’artiste aime d’ailleurs parler de « situations » pour désigner ses œuvres.
« L’œuvre de Tania Pérez Córdova se révèle par strates de différentes technologies, époques et matériaux – poudre à canon, cendres de cigarette, maquillage, mousse, bronze versé dans du sable, bijoux – pour présenter de poétiques clichés d’une narration passée ou qui peut encore advenir. Ses sculptures élégantes sont des questions qui flottent dans l’air, un sentiment inarticulé.
Dans ses créations intimes, les vestiges de la présence humaine peuvent être décelés là où de nouvelles fonctions sont données aux objets ; un médaillon en cannettes de bière fondues piégé entre une fenêtre en verre recyclée, un moulage en bronze de la poche de quelqu’un, une lentille de contact colorée sur du marbre. Elle active souvent ses sculptures à travers un jeu performatif, comme par exemple par la présence d’une personne dans la galerie portant la lentille de contact ou la boucle d’oreille dont le double fait partie de l’une des sculptures. »*
*Texte d’Elizabeth Fullerton
Son travail a été présenté dans des expositions personnelles au Museo Tamayo à Mexico (2022-2023), à la Kunsthalle de Bâle (2018) et au Musée d’art contemporain de Chicago (2017) et prochainement au Sculpture Center de New York (2024). Il fait partie d’importantes collections publiques telles que celles des Museum of Contemporary Art Chicago/US, Tamayo Museum/MEX, Jumex Collection/MEX, San Francisco Moma/US, Cisneros Collection/US-VEN, Museo Amparo/MEX, Adrastus collection/ESP.
‘All our explanations’ présentée chez Art : Concept en janvier 2022 est sa première exposition personnelle en France.