Biographie

Né en 1977 à Brive-La-Gaillarde, Julien Audebert vit et travaille à Paris. Qu’il s’agisse du cinéma ou de la photographie, l’Histoire est une donnée centrale dans son œuvre. Elle est dialectisée, reconstruite ou exhumée, à travers des processus d’où émerge l’idéologie sous-jacente aux formes culturelles dominantes (cinéma, media, littérature, genres picturaux…). Ses œuvres matérialisent souvent un point de tension, ou « climax », d’ordre politique ou militaire où les variables géographiques jouent un rôle particulier.

Depuis 2019, Julien Audebert pratique la peinture et réalise différentes séries de petits formats à l’huile sur cuivre. Sa plus récente série « La nuit du monde » réunit des portraits au regard troublant : les yeux sont obtenus par deux tirs au pistolet que l’artiste réalise avant de peindre le visage. Citant le philosophe F. Hegel, l’artiste fait de la « nuit » un lieu de passage originel, prétexte pour explorer les limites de la représentation et la matérialité de son support. La précédente série, les « Obsidionales », consiste en des peintures réalisées à la suite de ses grandes « Nocturnes » et de son film récent « Mars et Vénus »… Ces « fleurs de la guerre » exogènes, déplacées par les semelles des soldats, le rail ou les chevaux, sont peintes, centrées au milieu du cadre, comme un enfant le ferait, réalisées alla prima (technique qu’impose l’adhérence sur le cuivre). Cette série évoque aussi explicitement la peinture de genre flamande et française du XVIIème siècle, à vocation décorative ou votive. Ces œuvres, comme ses peintures récentes d’aquarium (« Eden ») mettent en tension de véritables conflagrations entre le sujet et un soubassement historique souvent invisible.

Son travail est présent dans les collections suivantes : Fonds National d’Art Contemporain, Paris; FRAC Auvergne ; FRAC Haute-Normandie; FRAC Languedoc-Roussillon; FRAC Pays de La Loire, The Israel Museum, Jerusalem.

Expositions personnelles : Art : Concept, Paris/FR (2023, 2020, 2016, 2011, 2008); commande publique de la commune de Varengeville, dans le cadre du cinquantenaire de la mort de Georges Braque, Varengeville/FR (2012); In Extenso, Clermont-Ferrand/FR (2009); Santa Barbara Contemporary Art forum, Santa Barbara/US (2008).

Expositions de groupe/festivals (sélection) : Musée Bertrand de la Ville de Châteauroux/FR (2024); Hiflow, Plan-les- Ouates/CH (2022); Château du Rivau, Lémeré/FR (2022); École des beaux-arts de Nîmes/FR (2019); Pool Internationales, TanzFilmFestival Berlin, Dock 11, Berlin/DE (2019); The LA Dance, Film Festival, Los Angeles/US (2018); Portland Danse Film Fest 2017, Portland/US (2017)…

Sa première monographie a été publiée par Mousse Publishing en 2022, avec des textes de Philippe-Alain Michaud et Corinne Rondeau.

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Biographie

Née à Baltimore en 1976, Whitney Bedford vit et travaille à Los Angeles.

« La dernière série de l’artiste réunit ce qu’elle appelle des Vedute, un ensemble de peintures de paysages inspirées de tableaux de maîtres de la fin du dix-neuvième siècle et du début du vingtième siècle – de Degas à Sérusier, Klimt ou Van Gogh. Comme pour ses peintures de naufrages, d’icebergs ou de forêts tropicales, l’artiste californienne se réapproprie cet héritage historique et s’en sert de références pour ses paysages autobiographiques, allégories contemporaines d’expériences sociales et environnementales. » *

Ces dernières œuvres sont aussi le fruit d’un nouveau processus de travail. Dans les peintures plus anciennes, le dessin était utilisé pour créer une architecture du geste. Désormais, bien que le dessin soit toujours à l’origine de ses peintures d’un point de vue technique, elle invente un processus minutieux de masquage et de dé-masquage qui met les fleurs dessinées au premier plan. Les scènes pastorales, repoussées derrière ou à l’extérieur de l’espace du dessin, semblent plus lointaines. La distance ainsi créée entre la peinture et le dessin souligne la recherche d’archives de l’artiste et la sélection rigoureuse d’images qui semblent appartenir à un monde perdu ou en voie de disparition.

En parallèle de sa pratique picturale, elle poursuit depuis 2020 un travail encyclopédique qui consiste à dessiner quotidiennement une figure féminine, choisie pour son acharnement à rendre le monde meilleur. Ce geste répété inlassablement est un signe de solidarité et de soutien sans relâche envers celles qui élèvent la voix. Elle considère ces portraits, systématiquement publiés sur Instagram, comme des images votives, dont une partie des bénéfices ira en don au comité d’action Emily’s List qui aide à élire des candidates démocrates progressistes antiracistes.

* Extrait du communiqué de presse de sa dernière exposition Vedute, Art : Concept, 2022.

Son œuvre est présente dans de nombreuses collections françaises et internationales, telles que : Eric Decelle, Bruxelles, Belgique ; Francois Pinault Collection, Paris, France; Ginette Moulin and Guillaume Houzé Contemporary Art Collection, Paris, France ; Hammer Museum, Hammer Contemporary Collection, Los Angeles, Amérique ; Jumex Collection, Mexico City, Mexique ; Rosa and Carlos de la Cruz, Miami, Amérique ; and The Saatchi Gallery, Londres, Royaume-Uni. Prix : UCLA Hammer Museum Drawing Biennal, Los Angeles (2001) ; Peggy Guggenheim Studentship, Venice (1997).

Ces dernières années, plusieurs expositions personnelles lui ont été consacrées, notamment à Vielmetter, Los Angeles (2020, 2021 et 2023) ; Miles McEnery Gallery, New York (2021); Carrie Secrist Gallery, Chicago (2018) ; Saatchi Gallery, Londres (2018) ; Starkwhite, Auckland (2016) ; Taymour Grahne, New York (2015) ; Vielmetter, Los Angeles (2011), Houdini: Art and Magic, Jewish Museum, New York (2010).

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