This work, a public commission for the fiftieth anniversary of Georges Braque’s death, is based on the figure of the closed studio, a space inaccessible to the public and the public.
The impossibility of going to the place and photographing it was the primary motive for the work; in each of the pieces this dimension of visibility is played out, altered, transformed or put at a distance.
This figure is the thread that connects all the pieces, from the sealed – or penetrated as if by break-in – landscape to the micrographed text. I thought of this ensemble as an arrangement, a constellation made up of a night landscape, a cliff, a page of text and a family photo. Similar to the studio wall on which images or waiting objects constitute configurations of potential works – works in which these objects will be assimilated and transformed. Unlike the painter’s studio, the images here are finished objects, condensing time and space; each constitutes an irreducible unit, closed in on itself. Between these images the work draws a mental space, like a place in suspension.

Cette œuvre, commande publique à l’occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Georges Braque, prend sa source dans la figure de l’atelier fermé, cet espace inaccessible au regard et au public.
L’impossibilité de se rendre sur les lieux et de le photographier fût le motif premier du travail ; dans chacune des pièces se joue cette dimension d’une visibilité altérée, transformée ou mise à distance.
Cette figure est le fil qui relie l’ensemble des pièces, du paysage scellé – ou pénétré comme par effraction – au texte micrographié. J’ai pensé cet ensemble comme un agencement, une constellation faite d’un paysage nocturne, d’une falaise, d’une page de texte et d’une photo de famille. Semblable au mur de l’atelier sur lequel des images ou des objets en attente constituent des configurations d’œuvres potentielles – oeuvres dans lesquelles ces objets seront assimilés et transformés. À la différence de l’atelier du peintre, les images ici sont des objets achevés, qui condensent du temps et de l’espace ; chacune constitue une unité irréductible, close sur elle-même. Entre ces images l’œuvre dessine un espace mental, comme un lieu en suspens.