Vidya Gastaldon, Escalator (Rainbow Rain), 2007, laine, fils, baguettes de tilleul, 700 x 100 cm

Escalator (Rainbow rain) se présente comme une multitude de liens suspendus donnant l’illusion d’une pluie de pétales colorés, au-dessous et autour de laquelle le public peut circuler. Ces fines suspensions sont faites de laine, de fil et de bois. Grâce à leur accumulation, Vidya Gastaldon rend, avec des matériaux très ordinaires, le scintillement de matières précieuses et l’impression de légèreté et d’intangibilité d’un arc-en ciel. L’artiste révèle ainsi le potentiel symbolique de ces objets du quotidien, qu’elle rapproche d’« un art de la tranquillité, du dimanche et des jours fériés ».

Acquise par la collection Pinault, cette œuvre a été montrée à de multiples reprises. Mais c’est sans doute lors de sa première exposition au sein du Palazzo Grassi que l’effet produit, en relation avec la fastueuse architecture du palais, a été le plus saisissant. L’illusion des lumières, curatée par Caroline Bourgeois, « sans se limiter aux seules dimensions physiques et esthétiques de la lumière, […] abordait à la fois ses enjeux symboliques, philosophiques voire politiques à travers les œuvres d’une vingtaine d’artistes contemporains. ».

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Vidya Gastaldon, Escalator (Rainbow Rain), 2007, wool, threads, lime tree sticks, 700 x 100 cm

Escalator (Rainbow rain) is a multitude of suspended strings that give the illusion of a rain of coloured petals, under and around which the public can move. These fine suspensions are made of wool, thread and wood. Through their accumulation, Vidya Gastaldon renders, with very ordinary materials, the brilliance of precious materials and the impression of lightness and intangibility of a rainbow. In this way, the artist reveals the symbolic potential of these everyday objects, which she likens to “an art of tranquillity, of Sundays and holidays”.

Acquired by the Pinault Collection, this work has been shown on numerous occasions. But it was undoubtedly during its first exhibition at Palazzo Grassi that the effect produced, in relation to the palace’s sumptuous architecture, was the most striking. multiples reprises. Mais c’est sans doute lors de sa première exposition au sein du Palazzo Grassi que l’effet produit, en relation avec la fastueuse architecture du palais, a été le plus saisissant. L’illusion des lumières, curated by Caroline Bourgeois, “without limiting itself to the physical and aesthetic dimensions of light, […] addressed its symbolic, philosophical and even political extent through the works of twenty or so contemporary artists”.

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